Filmé entre la Fondation Arabe pour l’Image (FAI, Beyrouth) et le studio photographique fondé par Hashem el Madani en 1953 (Saïda, Liban), le film étudie la fonction des images dans nos vies. Entrecoupé de mises en scènes réalisées avec la complicité de Madani et rythmé de chansons des années 50 et 60, il questionne notre relation aux archives ainsi qu’à leur accès à l’ère des nouvelles technologies, de l’industrie de l’image.

Zaatari vit et travaille à Beyrouth et a participé à la création de la FAI. Sa démarche artistique, au carrefour du cinéma, de l’art contemporain et de la photographie (Biennale de Venise, 2013 ; Documenta 13), se constitue essentiellement autour d’une réflexion sur la notion d’archive. S’appuyant sur l’étude de la mémoire personnelle et collective, il examine le présent, le traitement des conflits par la télévision et les logiques de résistance.